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dimanche 28 décembre 2014

Rapport de l'OMS du 31 mai 2011 - Les champs électromagnétiques cancérogènes pour l'homme !

OMS - Association Sans Onde

LE CIRC CLASSE LES CHAMPS ÉLECTROMAGNÉTIQUES DE RADIOFRÉQUENCES COMME « PEUT-ETRE CANCÉROGÈNES POUR L’HOMME »

Le 31 mai 2011, le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’OMS a classé les champs électromagnétiques de radiofréquences comme peut‐être cancérogènes pour l’homme, groupe 2B,sur la base d’un risque accru de gliome, un type de cancer malin du cerveau, associé à l’utilisation du téléphone sans fil.

Depuis quelques années, on note une préoccupation croissante pour de possibles effets néfastes sur la santé de l’exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences, tels que ceux qui sont émis par les appareils de  communication sans fil. Le nombre d’abonnements de téléphonie mobile dans le monde est estimé à 5 milliards.
  
Un Groupe de Travail constitué de 31 chercheurs issus de 14 pays s’est réuni au CIRC à Lyon afin d’évaluer le potentiel cancérogène de l’exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences. 

Le Groupe de Travail des Monographies du CIRC a discuté de la possibilité que ces expositions puissent induire des effets à long terme sur la santé, et en particulier un risque accru de cancer.
Cette possibilité a des implications potentielles dans les domaines de la santé publique, notamment pour les utilisateurs de téléphones portables, leur nombre étant en constante augmentation, surtout parmi les jeunes adultes et les enfants.  

1 237 913 nouveaux cas de cancers du cerveau (tous types confondus) sont apparus au niveau mondial en 2008,les gliomes représentent les 2/3 de ces cancers. 
Source : Globocan 2008.

Les experts internationaux réunis ont mis leurs compétences en commun pour analyser les données d’exposition, les études du cancer chez l’homme, les études du cancer chez l’animal, et les données mécanistiques et les autres données pertinentes.

Résultats

Les données ont été passées en revue de façon critique, et évaluées dans leur ensemble comme étant limitées chez les utilisateurs de téléphones sans fil pour le gliome et le neurinome de l’acoustique, et insuffisantes pour être concluantes pour les autres types de cancers. Les données des expositions professionnelles et environnementales mentionnées plus haut ont également été jugées insuffisantes. Le Groupe de Travail n’a pas quantifié ce risque ; cependant, une étude rétrospective de l’utilisation du téléphone portable (jusqu’en 2004), a montré un risque accru de 40% de gliome chez les plus grands utilisateurs (moyenne rapportée : 30 minutes par jour sur une période de 10 ans).  

Conclusions  

Le Dr Jonathan Samet (Université de Californie du Sud, Etats‐Unis), Président du Groupe de Travail, a indiqué que « les données, qui ne cessent de s’accumuler, sont suffisantes pour conclure à la classification en 2B. Cette classification signifie qu’il pourrait y avoir un risque, et qu’il faut donc surveiller de près le lien possible entre les téléphones portables et le risque de cancer». 

"Etant donné les implications de cette classification et de ces résultats pour la santé publique, il est crucial que des recherches supplémentaires soient menées sur l’utilisation intensive à long terme des téléphones portables», a déclaré le Directeur du CIRC, Christopher Wild. 

« En attendant qu’une telle information soit disponible, il est important de prendre des mesures pratiques afin de réduire l’exposition, comme l’utilisation de kits mains‐libres ou des textos».  

L'Association Sans Onde exige l'application sans délais du principe de précaution !

Cliquez sur le lien pour le communiqué intégral :


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